Il y a un an avait lieu au Théâtre Maisonneuve la première mondiale de Minuit quelque part. Dans ce spectacle audacieux, le travail d’Ismaël Mouaraki côtoie celui d’autres chorégraphes québécois d’exception pour transporter le public au cœur d’un voyage nocturne, éclatant et profond. La portée de cette œuvre est à la fois large et durable, la tournée printanière reflétant bien l’engouement du public à travers la province.
Une proposition artistique singulière
Minuit quelque part se distingue par son équilibre entre danse contemporaine et culture pop, explorant différentes façons de vivre la nuit à travers le regard d’artistes aux signatures fortes et distinctes. Les spectateurs louent la virtuosité des interprètes et la diversité des tableaux chorégraphiques, offrant une expérience riche qui demeure accessible. Le tableau imaginé par Ismaël, intitulé Je (re)vis à minuit, est le tout premier du spectacle et ouvre le bal de manière énergique et effervescente. Avec sa signature unique, le chorégraphe insuffle un vent de danse urbaine-contemporaine dans ce spectacle éclectique. En proposant une sorte de rituel festif, le chorégraphe souhaite permettre aux interprètes de se relier les uns aux autres par le corps et de s’approprier l’espace pour lancer cette grande célébration.
Une tournée provinciale en 2025
Minuit quelque part entame une tournée à travers le Québec en 2025, offrant une nouvelle chance de découvrir cette œuvre envoûtante:
23 janvier 2025 : Théâtre des Deux Rives, Saint-Jean-sur-Richelieu
27 janvier 2025 : Salle Odyssée, Gatineau
29 janvier 2025 : Maison des arts Desjardins, Drummondville
14 février 2025 : Théâtre Hector-Charland, L'Assomption
18 février 2025 : Centre de création diffusion, Gaspé
20 février 2025 : Centre culturel Berger, Rivière-du-Loup
2 avril 2025 : Salle André-Mathieu, Laval
10 avril 2025 : Théâtre de la Ville, Longueuil
17 avril 2025 : Centre des arts Juliette-Lassonde, Saint-Hyacinthe
26 avril 2025 : Odyscène, Sainte-Thérèse
8 mai 2025 : Salle Albert-Dumouchel, Salaberry-de-Valleyfield
« Une folie de vouloir bouffer l’espace »
Pour Ismaël, c’était un défi très stimulant de travailler une forme courte avec des interprètes de haut niveau. Il a entrepris ce travail chorégraphique avec l’objectif de transmettre la joie du mouvement et le plaisir d’être ensemble. « Pour moi, le fil conducteur dans le tableau c’est la générosité de partager du rythme ensemble, d’être dans une énergie qui est contagieuse et continue. On va dans l’instinctif des danseurs [...], dans une folie de vouloir bouffer l’espace. » Pour lire l’entretien complet.
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